Les résultats du concours 2022 de recrutement des PsyEN du 1er degré, spécialité éducation, développement et apprentissages (EDA), sont catastrophiques : 126 admissibles pour 155 postes à pourvoir, soit un déficit de 29 PsyEN EDA à terme sur le terrain à la rentrée prochaine !
Alors que les personnels et les postes manquent déjà et que le nombre d’élèves à suivre est de plus en plus important, cette baisse de recrutement aura un impact certain sur les conditions de travail des PsyEN EDA et sur la gestion des élèves à besoins particuliers dans les écoles.
Mais, cette crise de recrutement des PsyEN EDA n’est pas isolée car elle touche aussi celui des professeurs des écoles (CRPE) où nous constatons un effondrement du nombre de candidats admissibles notamment à Versailles, 484 admissibles pour 1430 postes proposés, ou à Paris, 180 admissibles pour 219 postes proposés…
Cette baisse du recrutement est aussi à mettre au crédit de la création du statut des PsyEN en 2017, suite à la fusion des corps des psychologues scolaires du 1er et des Copsy du 2nd degré. Ainsi, avant cette fusion en 2017, il fallait avoir une licence en psychologie pour demander à partir en formation DEPS d’un an, pour devenir psychologue scolaire. Or, depuis 2017 et avec la mastérisation, cela n’est plus possible ce sont essentiellement des étudiants qui passent le concours pour être PsyEN, sans jamais être enseignants d’ailleurs. Avant 2017, si l’administration manquait de PsyEN, elle pouvait solliciter des PE titulaire pour assurer cette mission.
Contrairement à l’UNSA, la FSU et le SNALC, le SNUDI-FO et sa fédération, la FNEC FP FO, s’étaient opposés à la création de ce nouveau corps en 2017 en votant contre le décret instituant ce nouveau corps.
Retrouvez le communiqué du SNUDI FO ci-dessous :