Mercredi 10 septembre, un élève du lycée Voltaire à Paris, mobilisé dans le cadre du mouvement « Bloquons tout » a été arrêté et placé 30 heures en garde à vue.
Jeudi 11 septembre, alors que des élèves du lycée Paul Louis Courier de Tours manifestaient devant l’établissement sans en bloquer totalement l’accès, des forces de police les ont chargés, frappés et ont fait usage de gaz lacrymogènes à leur encontre. Dans plusieurs villes, depuis mercredi, les arrestations et les gardes à vue se multiplient.
La FNEC FP-FO partage la colère des élèves et personnels du lycée Voltaire qui se mobilisent en soutien au lycéen arrêté. Elle partage l’indignation des personnels du lycée Louis Courier qui dénoncent dans une motion adoptée le jour même « l’intervention disproportionnée et brutale dont (leurs) élèves ont été victimes de la part des forces de l’ordre » et déplorent que « plusieurs élèves (ont été) blessés et tous sont en état de choc ».
La répression à tour de bras est le dernier recours d’un pouvoir en déroute. La « fermeté » du ministre de l’Intérieur appartenant à un gouvernement illégitime, renversé le 8 septembre par un vote des deux tiers des députés, n’effacera ni la colère, ni les revendications qui se sont exprimées le 10 septembre et qui continueront à s’exprimer contre le budget de guerre et l’austérité.
Les lycéens et les étudiants n’en peuvent plus des politiques d’austérité qui suppriment des classes, des postes de professeurs, et des contre-réformes, à commencer par les réformes Blanquer du lycée et du baccalauréat, Parcoursup, qui les privent des moyens et conditions nécessaires pour exercer leur droit égal d’accès à l’instruction et aux études supérieures. Ils refusent la marche à la guerre qui entraîne le monde dans le chaos, et à laquelle contribuent largement le président Macron et son nouveau premier ministre Lecornu. Ils refusent l’embrigadement dans lequel Macron veut les enfermer avec le SNU et son service militaire rénové. Au contraire, ils exigent le cessez-le-feu à Gaza et l’arrêt du génocide des Palestiniens.
Pour la FNEC FP-FO, la répression des lycéens et étudiants mobilisés est inacceptable. Leur colère et leurs revendications sont légitimes et doivent
être entendues et satisfaites ! Soutien total aux revendications des lycéens et étudiants ! Aucune sanction ! Aucune poursuite !
La FNEC FP-FO appelle les personnels à se tenir à leurs côtés.
Retrouvez le communiqué de la FNEC FP FO : Cliquez ICI
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