La Loi de finances pour 2025 déclenche une avalanche de mesures d’une grande violence contre la Fonction publique et les agents publics qui exercent les missions de service public.

L’austérité inédite imposée par le gouvernement conduit à une saignée dans tous les secteurs. Dans l’enseignement, ce sont des fermetures de classes par milliers, la réduction des heures d’enseignement et des places en licence et en master pour les étudiants.

La direction générale des finances publiques subit 550 nouvelles suppressions d’emplois alors que plus de la moitié de ses implantations géographiques a déjà été supprimée depuis sa création.
Il est vrai que la justice fiscale et la lutte contre la fraude ne préoccupent pas le gouvernement.

Dans le secteur de l’écologie et de l’aménagement du territoire, les propos outranciers et mensongers du Premier ministre contre l’office français de la biodiversité s’ajoutent aux coupes budgétaires pour saboter les missions de service public.

Dans la Fonction publique territoriale, les coupes drastiques dans les budgets des collectivités ont des conséquences désastreuses sur les effectifs, les carrières, la rémunération, les conditions de travail des agents ainsi que l’offre de service public de proximité.

Aux dégâts de la Loi de finances s’ajoute le carcan insupportable que la Loi de financement de la sécurité sociale impose à notre système de santé.

La Fonction publique hospitalière est sans cesse remise en cause et manque de tout : de lits dans toutes les spécialités, de professionnels médicaux et paramédicaux, de moyens budgétaires suffisants, d’attractivité et de moyens pour fidéliser les agents.
Dans toute la Fonction publique, la politique de la terre brûlée aboutit à des conditions d’exercice insupportables pour les personnels.

A cela s’ajoute la smicardisation des fonctionnaires qui subissent deux années blanches consécutives et un refus obstiné de la part du gouvernement d’engager des négociations salariales. En plus de voir leur rémunération rognée par l’inflation, les agents publics subissent la suppression de la GIPA et la baisse de 10% de la rémunération lors des congés de maladie ordinaire.

Non content de la situation catastrophique provoquée par ces deux Lois de finances, adoptées à coup de 49-3, le gouvernement annonce encore 40 à 50 milliards d’économies supplémentaires pour financer l’économie de guerre !

Il est urgent d’opposer le mot d’ordre « pain, paix, liberté » à la politique destructrice du gouvernement.
C’est pourquoi FO Fonction publique appelle les personnels à rejoindre les cortèges FO, partout en France, le 1er mai, journée internationale des travailleurs.

À Paris, manifestation unitaire à 14H00 – Place d’Italie

Retrouvez le communiqué de l’ UIAFP FO : Cliquez ICI

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