Christian Tein est en prison depuis juillet dernier, à 16 000 km de chez lui, accusé de « complicité de meurtre », de « vol en bande organisée avec arme », de « destruction en bande organisée du bien d’autrui par un moyen dangereux pour les personnes », de « participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un crime et d’un délit », et de « participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences contre les personnes ou de destruction de biens ». Il croupit en prison à 16 000 km de chez lui, de même que ses camarades de la Cellule de coordination des actions de terrain, dispersés sur tout le territoire français.

Sa faute ? Avoir été le porte-parole de la CCAT en Kanaky-Nouvelle-Calédonie, qui coordonnait les actions contre la réforme constitutionnelle que le gouvernement Macron tentait d’imposer.

Que l’on partage ou pas ses prises de position politiques, il s’agit d’une question de démocratie. Ces accusations, cette détention provisoire, cette déportation en métropole sont autant d’attaques contre la liberté de revendiquer et de manifester.
Elles menacent toute action politique ou syndicale.

La FNEC-FP-FO revendique la libération immédiate de Christian Tein et de tous les prisonniers politiques kanak, l’arrêt des poursuites, et le rétablissement de leur liberté de rejoindre leur terre.

Retrouvez le communiqué de la FNEC FP FO : Cliquez ICI

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