Il fallait oser !

Alors que l’augmentation du SMIC a été avancée de 2 mois et fixée au 1er novembre 2024, le 1er patron du pays, l’Etat employeur, a décidé de sa répercussion sur l’indice minimum de la fonction publique de la pire des manières.

Aveuglé par sa politique d’austérité, obnubilé par la réduction de la dépense publique, il utilise l’indemnité différentielle pour simplement compenser l’écart entre le minimum de traitement des fonctionnaires et le SMIC à savoir 0,06 centimes.

Avec une année blanche 2024 inacceptable sur les salaires, le Premier ministre n’a même pas la décence de relever d’un point d’indice le 1er échelon de la catégorie C.
Rappelons qu’un point d’indice a une valeur de 4.92 bruts.

Le Premier ministre n’a pas le courage d’ajouter un point d’indice au 1er échelon pour une raison évidente : la grille de salaire est tellement tassée que rajouter un point au 1er échelon mettrait celui-ci au même niveau que le 2ème, annihilant tout principe de carrière.

Comment peut-on parler ensuite d’attractivité de l’emploi public, de fidélisation des fonctionnaires ou même proposer un agenda social pour parler de carrière ?

Enfin, comment le ministre de la Fonction publique peut-il oser dans ce cadre imaginer supprimer la garantie individuelle du pouvoir d’achat (GIPA) ?

FO Fonction publique appelle tous ses syndicats et toutes ses sections à réunir les personnels pour contrer par tous les moyens cette politique d’austérité.
Les fonctionnaires et agents publics valent mieux que 0,06 euros, qu’on se le dise !

Retrouvez le communiqué de la FGF FO : Cliquez ICI

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