Depuis le début de la campagne de bombardements systématiques déclenchée par l’Etat israélien contre la bande de Gaza, 11 470 Palestiniens, dont 4 707 enfants, sont décédés. À l’heure actuelle, près de la moitié des logements de la bande de Gaza ont été détruits ou endommagés. Selon l’Internationale de l’Education, « les bombardements ont également détruit 258 établissements d’enseignement, 9 universités et la plupart des structures de santé. Nos organisations sœurs en Palestine ont signalé la mort d’au moins 130 enseignants ».
Selon l’ONU, « Gaza est devenue un cimetière pour des milliers d’enfants ». Et la Cisjordanie continue de faire face à une vague de violences, de meurtres et de harcèlement contre les Palestiniens, qui a causé la mort de plus de 48 enfants.
Les atrocités commises contre les civils israéliens ne peuvent justifier les massacres des populations civiles en Palestine. Avec sa Confédération, dès la première heure, la FNEC FP-FO s’est exprimée pour le cessez-le-feu.
En France, le président Macron, à l’opposé de cette exigence, continue d’apporter son soutien au gouvernement Netanyahou, tout en s’inquiétant, en même temps, des « trop nombreuses pertes civiles. » La FNEC FP-FO dénonce cette attitude.
La FNEC FP-FO exprime à nouveau sa solidarité à l’égard de la population, des travailleurs palestiniens et israéliens, et de leurs syndicats. Elle se joint à l’exigence des peuples du monde entier qui manifestent massivement pour la paix depuis des semaines.
Elle se félicite des prises de position qui vont en ce sens de la part d’universitaires, d’enseignants, d’étudiants… Il est urgent de nous lever comme êtres humains, comme travailleurs de l’Education, des Universités, de la Culture pour lutter contre la mort planifiée de l’Humanité en Palestine.
La FNEC FP-FO appelle tous ses syndicats à souscrire aux appels intersyndicaux et à se joindre aux manifestations pour le cessez-le feu immédiat, pour que cessent les massacres à Gaza et en Cisjordanie.
Elle soutient tous les syndicalistes et les universitaires qui sont actuellement réprimés pour avoir pris position en défense des Palestiniens, contre la guerre.
« Le syndicalisme a pour devoir de se consacrer à la sauvegarde de la paix. » (déclaration des 1 435 délégués au Congrès constitutif de la cgt-FO le 13 avril 1948)
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