Cela fait plus de 15 jours que la grève est reconduite dans l’enseignement du premier degré des îles Wallis et Futuna, à l’appel du syndicat Force Ouvrière, pour obtenir notamment l’alignement de la grille salariale des professeurs des écoles sur ceux de la métropole.

Face à l’absence de réponse alors que le cahier de revendications a été déposé au mois de mars, le mouvement s’amplifie. Depuis lundi, l’ensemble de la cité administrative est bloqué par les grévistes qui ont mis en place, dans la nuit, des barrages filtrants : ce sont tous les services de l’Etat qui sont fermés.

Le ministère a annoncé qu’il donnerait mandat aux autorités locales pour négocier le cahier de revendications avec FO cette semaine, mais le Secrétaire général de l’administration supérieure n’a reçu à ce jour aucun écrit. En outre, le ministère demande en préalable la levée des barrages. De plus, sans attendre l’ouverture de négociations, 4 jours de grève du mois de mai ont déjà été prélevés. Provocation supplémentaire : la vice-rectrice a décidé de réaffecter les personnels dont le poste est au rectorat dans les établissements du 2nd degré !

Que cherchent les autorités ? La généralisation de la grève au niveau interprofessionnel à Wallis et Futuna ?

La Confédération, la FNEC FP-FO et l’Union Territoriale soutiennent les agents en grève à Wallis et Futuna et appellent le ministère de l’Education nationale à donner mandat aux autorités locales pour l’ouverture d’une négociation au plus vite, fondée sur la confiance et le respect, sur la base des revendications portées par les grévistes

Retrouvez le communiqué de la confédération FO : Cliquez ICI

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