Depuis le 19 janvier, à quatre reprises déjà, les salariés et la population ont manifesté par millions, à lappel de la totalité des organisations syndicales, pour le retrait de la réforme MacronBorne qui prévoit notamment un report de lâge légal à 64 ans, un allongement de la durée de cotisation nécessaire pour bénéficier dune retraite à taux plein et la liquidation des régimes spéciaux !

Mais le gouvernement, de plus en plus isolé, maintient sa réformeet poursuit son offensive contre les statuts, les salaires, les services publics.


Dans le 1er degré, les personnels sont soumis aux suppressions de postes massives organisées à coups de 493 par le ministre Ndiaye, en témoigne par exemple le projet de fermeture de 180 classes à Paris contre lequel les organisations syndicales appellent à manifester le 14 février.

Alors que le pouvoir dachat des personnels seffondre, le ministre Ndiaye, avec son « Pacte », entend conditionner le versement de primes à deux heures de travail hebdomadaire supplémentaire (comme lengagement dans des projets pédagogiques dit « innovants », des interventions au collège en 6ème…) le tout organisé par les directeurs décole dans le cadre de la loi Rilhac !

Non seulement le gouvernement entend nous faire travailler deux ans de plus, mais en même temps, le ministre voudrait donc nous contraindre à accepter deux heures de travail supplémentaire par semaine. Insupportable !

Dans cette situation, la totalité des organisations syndicales indiquent : « Enfin, si malgré tout le gouvernement et les parlementaires restaient sourds à la contestation populaire, lintersyndicale appellerait les travailleurs et les travailleuses, les jeunes et les retraités à durcir le mouvement en mettant la France à larrêt dans tous les secteurs le 7 mars prochain. Lintersyndicale se saisira du 8 mars, journée internationale de luttes pour les droits des femmes pour mettre en évidence linjustice sociale majeure de cette réforme envers les femmes. »


Dores et déjà, les syndicats FO, CGT, UNSA et CFECGC de la RATP appellent « à une grève reconductible à partir du 7 mars 2023 afin de peser encore plus fort et gagner le retrait de ce projet de loi. »

Cest dans ce cadre que se tiendra la journée dactions interprofessionnelles du 16 février.

Oui, il faut mettre la France à larrêt à partir du 7 mars ! Oui, il faut bloquer le pays !


Pour sa part, le SNUDIFO appelle lensemble des personnels à mettre les écoles à larrêt, par la grève, à partir du 7 mars en envoyant massivement leurs déclarations dintention de grève pour mardi 7 mars, mais aussi mercredi 8 mars (pour ceux qui travaillent ce jourlà), jeudi 9 mars, vendredi 10 mars

Ils les invite à participer aux réunions et AG dans les écoles, dans les secteurs pour organiser le blocage des écoles, le blocage du pays pour faire reculer Macron et son gouvernement sur leur réforme des retraites et mettre un coup darrêt à cette spirale infernale de contreréformes !

 

Retrouvez le communiqué du SNUDI FO : Cliquez ICI

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