Dans toute la France, plus de deux millions de manifestants sont descendus dans la rue à l’appel des confédérations. La grève pour le retrait de la réforme MacronBorne a été massive dans de nombreux secteurs du public et du privé, encore plus suivie que le 5 décembre 2019 : Entre 65 et 75% de grévistes dans les centrales nucléaires, 66% à Enedis, entre 70 et 100 % dans les raffineries, à la SNCF 80% des conducteurs ont cessé le travail. De nombreuses directions d’usine ont été contraintes d’arrêter les chaînes de production… A Airbus, au moins 5 000 salariés ont débrayé et ont rejoint la manifestation toulousaine.

75% de grévistes à l’Education nationale ! Des milliers d’écoles et d’établissements fermés !

La détermination est là. La force de la grève et des manifestations du 19 janvier sont un puissant encouragement : on peut, on doit faire reculer le gouvernement !
L’intersyndicale qui s’est réunie au soir de la grève appelle à une nouvelle journée de grèves et de manifestations interprofessionnelles le 31 janvier.

L’ensemble des organisations appelle à multiplier les actions et initiatives partout sur le territoire, dans les entreprises et services, dans les lieux d’étude, y compris par la grève, notamment autour du 23 janvier, jour de la présentation de la loi au conseil des ministres. Elles appellent les salariés et les jeunes à préparer des assemblées générales pour discuter des suites de la mobilisation.

La FNEC FPFO appelle les personnels à se réunir en AG pour discuter de la poursuite de la mobilisation, y compris par la reconduction de la grève où cest possible, et faire que la date du 31 janvier soit encore plus forte que le 19 janvier.

La FNEC FPFO appelle tous les personnels à se réunir, dans les écoles, établissements, services, si possible dans l’unité syndicale la plus large pour :
discuter des suites de la mobilisation et son amplification, y compris la grève et sa reconduction ;

mandater des représentants décole, détablissement ou de service dans les AG de secteurs et/ou les AG départementales pour rapporter les prises de positions et pour décider et organiser la grève.

Comme l’intersyndicale nationale, la FNEC FPFO considère que si le gouvernement s’entête, ce sera le blocage du pays. La grande majorité des salariés y est prête : ils savent que c’est ce qui fera plier le gouvernement.

Retrouvez le communiqué de la FNEC FP-FO : Cliquez ICI

23-01-20-pas-question-de-prendre-2-ans-ferme-AG-pour-discuter-des-suites-du-19