« Nous ne ferons pas dévaluations
décole au 1er trimestre.

On verra plus tard. »

Cest la réponse que le ministre M. Ndiaye a donnée à la FNEC FPFO qui linterrogeait sur la question des évaluations décole lors dune audience lundi 5 septembre.

La délégation a rappelé que cellesci étaient rejetées par les personnels à travers de nombreuses motions et prises de position dans les départements. Elle a rappelé sa position dabandon de ce dispositif, revendication formulée en commun nationalement par le SNUDIFO, le SNUippFSU, la CGT Educaction, SUD Education et le SNALC et par de multiples intersyndicales départementales.
 
Encore, le 1er septembre, les organisations syndicales de Gironde SNUDIFO, SNUippFSU, SEUNSA, SGENCFDT, CGT Educaction demandaient à être reçues par lIADASEN pour que les 23 écoles du département ayant refusé de mettre en place une évaluation décole obtiennent gain de cause.

La délégation de la FNEC FPFO a expliqué au ministre que les collègues nacceptaient ni lautoévaluation (menée par les enseignants, les parents, les élèves, les élus…) et lévaluation externe, véritable audit conduit par des personnalités extérieures. Elle a exigé quà minima, une consigne soit donnée aux IADASEN pour que les écoles non volontaires ne soient pas contraintes de mettre en œuvre ce dispositif.

Le ministre sest dit surpris que des enseignants soient évalués par des élèves et des parents, ce qua confirmé le SNUDIFO. Selon lui, ce nest pas le cadre prévu par ces évaluations Le dossier édité par le Conseil dévaluation de lEcole stipule pourtant que « les usagers » et les « partenaires » participent à lautoévaluation de lécole !

Quoi quil en soit, répondant aux sollicitations de la FNEC FPFO, le ministre a donc été amené à indiquer « Nous ne ferons pas dévaluations décole au 1er trimestre. On verra plus tard. »

Pour le SNUDIFO, cette suspension annoncée est un point dappui, conséquence de la mobilisation qui se développe et samplifie depuis des mois dans les écoles, qui témoigne de la volonté des personnels à défendre leur statut, à refuser linstauration de méthodes managériales dans lEducation nationale et la mise en concurrence entre les écoles.

Plus que jamais, la question de labandon définitif des évaluations décole est à lordre du jour.

Le SNUDIFO invite les personnels à refuser collectivement de mettre en place ces évaluations décole, qui ne figurent pas dans nos obligations de service.

Le SNUDIFO invite les syndicats départementaux à prendre toutes les initiatives, dans lunité syndicale à chaque fois que cest possible, pour exiger larrêt définitif et immédiat de ces évaluations décole.

Nationalement, le SNUDIFO propose une nouvelle fois aux organisations syndicales SNUippFSU, CGT Educaction, SUD Education et SNALC, avec qui il revendique labandon des évaluations décole, de demander audience en commun au ministre.

Retrouvez le communiqué du SNUDI FO ci-dessous :

220906-Communique-SNUDI-FO-evaluations-decole

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