Les enseignants, PsyEN et encore plus les AESH, ont bien en cette rentrée scolaire les mêmes préoccupations que les autres salariés : ils sont frappés de plein fouet par l’inflation et voient leur pouvoir d’achat s’effondrer. Le gouvernement n’accorde qu’une « augmentation » de 3,5% de la valeur du point d’indice alors que l’inflation dépasse déjà les 6% pour l’année 2022, il refuse toujours un vrai statut et un vrai salaire aux AESH.
Cette chute du pouvoir d’achat s’accompagne d’une dégradation sans précédent des conditions de travail
Le nombre de postes reste insuffisant. Pire, 1700 places aux concours n’ont pas été pourvues faute de candidats. Cela signifie donc toujours plus de classes fermées, moins de remplaçants, moins de personnels RASED… Plutôt que de chercher des solutions pour recruter des enseignants fonctionnaires d’Etat, le ministre multiplie le recours aux contractuels précaires.
La volonté d’Uberisation de l’Ecole publique réaffirmée par le président Macron aux recteurs à l’occasion de cette rentrée se heurte pourtant à la résistance des personnels. Par leur mobilisation (pétition nationale, rassemblements avec le SNUDI-FO à Caen, Saint-Denis de La Réunion, Angers, Lyon…), les candidats aux concours inscrits sur les listes complémentaires ont déjà contraint le ministre à recruter sous statut la moitié d’entre eux.
La question de la mobilisation pour recruter des enseignants fonctionnaires d’Etat par l’utilisation de la totalité des listes complémentaires, par le réabondement de celles-ci, par la mise en place de concours exceptionnels à Bac+3, par la titularisation de tous les contractuels qui le souhaitent (sans attendre l’hypothétique concours annoncé par le ministre Ndiaye) est posée de manière immédiate.
Retrouvez le communiqué du SNUDI FO ci-dessous :
220831-Communique-SNUDI-FO-rentree
Téléchargez le communiqué ci-dessus