Des proches du président ont laissé fuiter dans les médias les mesures qu’envisage de prendre Macron, s’il est élu en 2022 : fusion du ministère de l’Education nationale, de la Jeunesse et des Sports avec ceux de la Culture et de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, suppression du CAPES, « fin du recrutement à vie » dans l’Éducation nationale. Les équipes de Macron lâchent cette bombe un mois après la grève massive du 13 janvier et au moment où les personnels se mobilisent dans les départements face aux suppressions de postes et de classes prévues pour la rentrée.

Un responsable national de lUNSA cherche à relativiser : « cela ressemble à une fake news ». Pourtant, aucun démenti n’a été apporté par l’Elysée. Et pour cause, la politique menée depuis 5 ans a démontré que le « candidat » Macron sert d’autres intérêts que celui de l’Ecole publique et de ses personnels :

  • Des mesures destinées à parachever les réformes mises en œuvre par Blanquer
  • Blanquer a privilégié le recrutement contractuel tout au long du quinquennat
  • Contractualiser, pour préparer la privatisation de l’Ecole

Une brèche a été ouverte, on peut les faire reculer !

La FNEC FPFO soutient toutes les mobilisations en cours contre les suppressions de postes et de classes, pour un recrutement massif de personnels sous statut, pour de véritables augmentations de salaires, pour l’arrêt des contreréformes qui mettent à mal les statuts et les conditions de travail, pour le rétablissement du Baccalauréat avec ses épreuves terminales et nationales.

Retrouvez le communiqué de la FNEC FP FO ci-dessous :

22-02-23-le-programme-de-Macron-pour-lEcole-en-finir-avec-les-statuts


22 02 23 – le programme de Macron pour l’Ecole – en finir avec les statuts