Lors de la réunion du mercredi 19 janvier, vos représentants ont annoncé aux organisations syndicales, dans le prolongement de l’intervention de M. le premier ministre le 13 janvier, la constitution d’une « instance partenariale nationale de concertation » sur la question de la gestion de la crise sanitaire en milieu scolaire, instance comprenant des représentants du ministère de l’Education nationale, du ministère de la Santé et les organisations syndicales.
Tout d’abord, la cgt–FO n’a pas vocation à être ce que certains ont coutume d’appeler « un partenaire social ». Nous n’avons pas non plus vocation à être les relais de la doctrine gouvernementale. Nous sommes les représentants de nos seuls mandants, les personnels, dont nous défendons les intérêts
particuliers.
C’est pourquoi au soir de la grève massive du 13 janvier nous avons demandé à M. le Premier ministre l’ouverture de négociations sur la base des revendications des personnels.
Il est certain que la question de la gestion de la crise sanitaire a été au cœur des préoccupations exprimées par les personnels en grève jeudi 13 janvier, journée lors de laquelle s’est exprimé le rejet des protocoles que chacun s’accorde à qualifier d’inapplicables.
Pour autant, nous nous interrogeons sur la mise en place de cette nouvelle instance : permettra–t–elle de résoudre les difficultés auxquelles sont confrontés les personnels ?
Lire la déclaration de la FNEC FP FO ci-dessous :
22-01-25-intervention-de-la-FNEC-FP-FO-au-point-sanitaire-au-ministere-1
22 01 25 – intervention de la FNEC FP-FO au point sanitaire au ministère-1