Les processus de déréglementation, de territorialisation de l’Education nationale menés par le président, le
ministre Blanquer et leurs représentants se multiplient aujourd’hui.
Ainsi à Marseille, le président Macron impose une expérimentation où dans 50 écoles autonomes, les directeurs
pourraient non seulement recruter les autres enseignants mais aussi décider du fonctionnement et des rythmes
scolaires de l’école sous la pression des acteurs extrascolaires.
Ainsi en Guadeloupe, la rectrice, représentante du ministre, décide de réduire les congés scolaires de 12 jours au prétexte que les écoles n’auraient ouvert leurs portes que le 13 septembre au lieu du 1er septembre en raison de la pandémie. Les enseignants, eux, ont repris le travail le 6 septembre, soit trois jours ouvrés après la date prévue…
Décidemment, tout est bon pour M. Macron et M. Blanquer pour déréglementer le fonctionnement de l’Ecole publique et remettre en cause les statuts et les droits des personnels !
Le SNUDI-FO réaffirme son opposition constante à la territorialisation de l’Ecole publique quelles que soient les formes qu’elle prenne et son exigence du maintien d’un calendrier limité à 36 semaines de classe.
Lire le communiqué du SNUDI FO ci-dessous :
211025 Communiqué SNUDI-FO Calendrier[dg attachment_pg=”false” paginate=”true” ids=”7754″]