En visite à Marseille, le président Macron a déclaré : « Il faut qu’on ait des directeurs d’école à qui on permet d’avoir un peu plus d’encadrement. Il faut que ces directeurs d’école ils puissent choisir l’équipe pédagogique… On doit permettre peut–être d’avoir des aides en plus des enseignants en plus, d’être doté de moyens, d’adapter les rythmes scolaires pour les enfants, de penser le temps sportif différemment grâce aux infrastructures qu’on veut aussi mettre en place, de penser le temps culturel à côté de l’école différemment et de permettre de le faire, et en quelque sorte d’avoir une équipe qui n’est pas simplement faite d’enseignants mais de pouvoir d’abord choisir les enseignants qui y sont, être sûr qu’ils sont pleinement motivés, qu’ils adhèrent au projet, ce qui est je
crois normal parce que c’est dur, et de pouvoir aussi y associer des acteurs extrascolaires qui partagent l’objectif. »
Le président Macron annonce ainsi un statut dérogatoire pour 50 écoles marseillaises pour la rentrée 2022. Il indique que cette expérimentation pourrait être plus largement étendue par la suite.
Au mépris du statut des enseignants fonctionnaires d’Etat et du droit à mutation, le président Macron voudrait que les directeurs d’école recrutent désormais les adjoints, pour s’assurer qu’ils soient tous « pleinement motivés »… Ces déclarations confirment la volonté du ministre Blanquer de mettre en place des directeurs supérieurs hiérarchiques des enseignants et de bouleverser le fonctionnement de l’Ecole de la République.
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Le SNUDI–FO n’acceptera jamais, ni à Marseille ni ailleurs, ce projet de liquidation–privatisation de l’Ecole Publique laïque et républicaine, de mise en place de directeurs d’écoles managers et supérieurs hiérarchiques, de remise en cause du statut de fonctionnaire et du droit à mutation des personnels.
Lire le communiqué du SNUDI FO :
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