Un groupe de travail ministériel sur la direction d’école a eu lieu lundi 21 juin. D’entrée, les représentants du
ministre ont précisé que « tout était déterminé par l’arbitrage interministériel » et qu’ils n’avaient donc aucune
annonce précise à faire en termes d’amélioration des décharges ou d’augmentation de la rémunération.

Anticipant sur le vote de la loi Rilhac, le ministre veut transformer les directeurs en « managers » !

Par contre, la partie découlant des « ateliers du Grenelle » a été bien plus détaillée dans un document remis juste avant la réunion ; il s’agit là de mettre en place immédiatement des propositions de la loi Rilhac, dont l’examen a été repoussé à début 2022, afin que « le fait précède la loi ».
Ainsi, on peut lire :
« – Le directeur pourrait recevoir une lettre de mission dont il rend compte à postériori.
L’avis du directeur serait sollicité dans le cadre des PPCR … il pourrait ainsi valoriser la participation et
l’implication d’un professeur dans la vie de l’école
– Le directeur aurait le pouvoir d’attribuer à un PE une mission spécifique liée à un besoin local en cadrant
avec une lettre de mission et en rétribuant l’enseignant choisi par une IMP (indemnité de mission particulière)
– Le directeur serait associé aux opérations du mouvement lorsqu’il y a un/des postes à profil dans son école »


210623 Communiqué SNUDI-FO GT direction

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